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Mark Sandrich

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Mark Sandrich
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Biographie
Naissance
Décès
Nom officiel
Mark Rex GoldsteinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
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Fratrie
Enfant
Autres informations
Distinction

Mark Sandrich, né Mark Rex Goldstein à New York le et mort à Los Angeles le d'une crise cardiaque, est un réalisateur, producteur et scénariste américain.

Mark Sandrich[1],[2] est issu d'une famille juive new-yorkaise[3] le ou 1900, les sources divergent. Après ses études secondaires, Mark Sandrich commence des études d'ingénieurs à l'université Columbia de New York[1],[4]. C'est en donnant des conseils à un ami accessoiriste qu'il découvre le monde du cinéma. Il commence sa carrière dans le cinéma en 1922[5],[6] comme gestionnaire du matériel et accessoires de studio[2],[7].

Puis, à partir de 1926, il commence à tourner des courts métrages avec Jerry the Giant, il en réalise jusqu'en 1933 avec le film Thru Thin and Thicket, or Who's Zoo in Africa. C'est avec un court métrage So This Is Harris ! qu'il remporte, en 1933, son premier Oscar (mention meilleur court métrage)[8].

En 1928, il tourne son premier long métrage Runaway Girls, suivi en 1929 par The Talk of Hollywood.

Sa période de courts métrages aussi bien pour le cinéma muet que pour le début du parlant l'ont préparé à maîtriser le genre de la comédie.

C'est ainsi que Mark Sandrich s'appuyant sur son expérience va devenir l'un des maîtres hollywoodiens de la comédie musicale. Il crée le couple Ginger Rogers et Fred Astaire[9],[10] qui deviendra légendaire grâce à des films comme La Joyeuse Divorcée[11] (The Gay Divorcee)[12], Le Danseur du dessus (Top Hat)[13],[14] En suivant la flotte (Follow the fleet)[15],[16] L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall we dance)[17], Amanda[18] (Carefree)[2].

C'est en pleine ascension que Mark Sandrich décède d'un infarctus lors du tournage de La Mélodie du Bonheur[19], il a 44 ans privant Hollywood d'un réalisateur prometteur.

Mark Sandrich repose au Home of Peace Cemetery (en) dans le East Los Angeles[4].

Mark Sandrich a eu pour épouse Freda Wirtschater Sandrich, ils ont eu deux enfants :

  1. Jay Sandrich, producteur et réalisateur de télévision
  2. le réalisateur Mark Sandrich Jr[20] et époux de Vanessa Brown.

Mark Sandrich est le frère de la photographe Ruth Harriet Louise, qui réalisa des portraits pour la Metro-Goldwyn-Mayer.

Mark Sandrich obtient son étoile sur le Walk of Fame, le [3],[21].

Filmographie (sélection)

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Réalisateur

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Scénariste

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Notes et références

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  1. a et b (en) « Mark Sandrich | American director », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. a b et c « Mark Sandrich - Director - Films as Director:, Publications », sur www.filmreference.com (consulté le )
  3. a et b « Mark Sandrich | Hollywood Walk of Fame », sur www.walkoffame.com (consulté le )
  4. a et b (en-US) « Mark Sandrich », sur Find a grave
  5. (en) « Mark Sandrich », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  6. (en-US) « Mark Sandrich | Biography, Movie Highlights and Photos », sur AllMovie (consulté le )
  7. (en-US) Annmarie Gatti, « Mini Tribute: Mark Sandrich at Work », sur Classic Movie Hub Blog, (consulté le )
  8. (en) « The 6th Academy Awards | 1934 », sur Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences (consulté le )
  9. « Mark Sandrich, Pygmalion du tandem Astaire-Rogers », sur www.warnerbros.fr (consulté le )
  10. « Top 20 des meilleurs films avec Fred Astaire », sur www.senscritique.com (consulté le )
  11. « La Joyeuse divorcée de Mark Sandrich (1934) - Analyse et critique du film - DVDClassik », sur www.dvdclassik.com (consulté le )
  12. (en-US) Andre Sennwald, « ' The Gay Divorcee,' With Fred Astaire and Ginger Rogers, at the Music Hall -- 'Redhead.' », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  13. (en-US) Andre Sennwald, « THE SCREEN; Fred Astaire and Ginger Rogers in Their New Song and Dance Show, 'Top Hat,' at the Music Hall. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  14. (en-US) Andre Sennwald, « THE SCREEN; Fred Astaire and Ginger Rogers in Their New Song and Dance Show, 'Top Hat,' at the Music Hall. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « The Cinema » 24 Apr 1936 » The Spectator Archive », sur The Spectator Archive (consulté le )
  16. (en-US) Frank S. Nugent, « ' Follow the Fleet,' the Season's Best Musical Comedy, Opens at the Radio City Music Hall. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  17. (en-US) EmanuelLevy, « Shall We Dance: Astaire-Rogers Top Dance Musical | Emanuel Levy » (consulté le )
  18. « Analyse : Amanda (Mark Sandrich) », sur critikat.com - le site de critique de films, (consulté le )
  19. « Mark Sandrich », sur IMDb (consulté le )
  20. « Mark Sandrich Jr. », sur IMDb (consulté le )
  21. (en) « Mark Sandrich », sur latimes.com (consulté le )
  22. (en-US) Danny, « Melody Cruise (1933) Review, with Charlie Ruggles and Phil Harris », sur Pre-Code.Com, (consulté le )
  23. (en) « FILM: So This Is Harris! - Transition Compilation », sur www.criticalcommons.org (consulté le )
  24. « La Joyeuse Divorcée (1934) de Mark Sandrich », sur L'Oeil sur l'Ecran (consulté le )
  25. (en) « Top Hat | film by Sandrich [1935] », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  26. (en-US) EmanuelLevy, « Follow the Fleet: Astaire-Rogers Dance Musical | Emanuel Levy » (consulté le )
  27. (en-US) Frank S. Nugent, « THE SCREEN; A Woman Rebels' », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  28. « L'Entreprenant Mr. Petrov de Mark Sandrich (1937) - Analyse et critique du film - DVDClassik », sur www.dvdclassik.com (consulté le )
  29. « Ciné-club : Amanda de Mark Sandrich », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  30. Mon Cinéma à Moi, « CAREFREE – Mark Sandrich (1938) », sur mon cinéma à moi, (consulté le )
  31. (en-US) Frank S. Nugent, « THE SCREEN IN REVIEW; Aptly Titled Is 'Carefree,' the Rogers and Astaire Film at the Music Hall-Other New Pictures at Criterion and Palace At the Criterion At the Palace », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  32. Mon Cinéma à Moi, « HOLIDAY INN (L’Amour chante et danse) – Mark Sandrich (1942) », sur mon cinéma à moi, (consulté le )
  33. (en-US) Wesley Emblidge, « Review: Mark Sandrich’s “Holiday Inn,” Starring Bing Crosby and Fred Astaire », sur The Old Hollywood Times, (consulté le )
  34. (en) Variety Staff et Variety Staff, « Holiday Inn », sur Variety, (consulté le )
  35. (en) Dfordoom, « Classic Movie Ramblings: Here Come the Waves (1944) », sur Classic Movie Ramblings, (consulté le )

Liens externes

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